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En cò de Mòni
2 octobre 2007

Ecrit entre les langues

<p>Zestes lingaux</p>

Se reposer la tête vide.

Les paroles pleines de mémoire morte.

Les mots comme des noix.

Le souvenir de ce qu'on n'a pas vécu.

L'incertitude de la lumière, rien que de la lumière, entre les mots.

Une petite pierre.

Des voix en suspend.

Pas de message, avec toute cette mer de fragments d'identité.

Avec toute cette mer, ne rien comprendre.

Dans les rues, une langue qui ne crie pas, aphone.

Lieu d'autres racines, always afraid.

A hole, une jarre, un gobelet, un trou.

Dix mille voix, ten thousand chests, à ses côtés.

L'île suspendue,

un accent généreux,

s'assouplissait, le chantait,

enregistrait la voix de mon père,

l'articula.

Zestes lingaux.

Bientôt des vagues, quiet music, quelque chose de moi.

Noise of their tongues, forge des récifs, translation.

Aber nicht in meine Sprache.

Le lagon.

My mother's embarrassed silence.

Un flottement.

I thought I belonged nowhere, 

la mer accouchait d'entendre cela,

though I belonged nowhere else,

una abséncia,

avançant encore.

Je ne parle pas la langue que mes parents parlèrent.

A language without diminutive.

More is amor,

formule magique dans mon village.

J'aime dans les rides des anciens.

Leur espoir ne m'a pas été transmis.

Ma voix oritme déboit.

Maproprelangue, c'était une sortie.

Ten thousand faces, the sal of salt.

L'autorité a su figer les fissures de mes ancêtres.

L'auto ritée a suffit. J'ai les fils hures de mai en cètre.

Padimne a décostumes.

Une otrevoix.

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